dimanche 14 juin 2015

Rencontre avec un auteur antillais



Le vendredi 12 juin dernier, à 18h30, se tenait à la Médiathèque Médélice Baptista de Vieux-Habitants une rencontre avec l'auteur de littérature contemporaine autour de son livre La vie en face.

Paru en 2009, ce roman est le deuxième tome d'une trilogie. Il met en scène famille, adolescence et impacts des réseaux sociaux.

Cet auteur aborde un problème fondamental qui touche la société guadeloupéenne mais aussi toute société, internet comme danger au sein de la famille. Internet est un outil certes, mais un outil qui peut perturber la relation parents-enfant(s).


La vie en face
de Charles-Henri Maricel-Baltus.




Synopsis : Maud trompée puis vendue à un proxénète parvint à s'évader du royaume d'Hadès en s'enfuyant par le sentier de la mort. Stoppée dans sa course avant d'avoir atteint l'ultime destination, elle choisit de s'enterrer chez Yaya, sa grand-mère. Peu de temps après, Taali (Ali, de son sur-nom) après une longue quête revint à ses sources et trouva asile chez la vielle dame. Il a traversé des cultures et parcouru la pensée universelle, marché sur la terre des prophètes et croisé le christ homme. Avec sa sagesse il va enflammer le flambeau sacré. Mais cette flamme de vie suffira-t-elle à raviver l'âme de la jeune fille et éclairer la communauté de Kôlbo?

Prix : 22 €.

Biographie :  Né en 1954, à la Guadeloupe au pied de la Soufrière, il fait un bref séjour en France métropolitaine, puis revient s’installer définitivement dans son île. Son interrogation et ses recherches sur le sens de la vie le conduisent sur les vestiges d’anciennes civilisations autour de la Mer Méditerranée. En quête d'identité, il parcourt la Caraïbe et prend davantage conscience du fait colonial. Séduit par la pensée de Léon Tolstoï, il visite sa maison familiale à Moscou.

Dans les années quatre-vingt, puisant son inspiration dans sa quête, il écrit des poèmes et en 1992 il publie son premier recueil, dans lequel il célèbre la beauté de la nature tout en évoquant la misère humaine. Plus tard il passe à la prose et entreprend l’écriture d’une trilogie sur la vie et la société guadeloupéenne en faisant de Kòlbo, une communauté rurale de la « Côte sous le vent », le laboratoire du peuple guadeloupéen à inventer. En 2010 il écrit sa première pièce de théâtre, une fresque qui replace le « lolo » au cœur de la communauté créole.

A retenir :  Le sujet choisi bien qu'étant douloureux , l'auteur le traite avec une écriture fluide et qui sait tenir son auditoire en haleine. La lecture est aisée et l'analyse juste.

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